Les compétitions sportives internationales sont de plus en plus critiquées pour leurs impacts environnementaux. Neige artificielle au Jeux Olympiques, stades climatisés au Qatar, destruction de la biodiversité… De nombreuses pratiques sont au cœur des scandales. Cependant, l’urgence climatique oblige les compétitions sportives à revoir leur fonctionnement.
Un bilan carbone très élevé
Le fort impact écologique des infrastructures
Diverses infrastructures sont créées et rénovées afin d’accueillir les compétitions. Ces constructions et rénovations ont un fort impact environnemental avec notamment la production de déchets et le transport des matériaux. De plus, ces nouvelles constructions, une fois finies, sont très souvent laissées à l’abandon, ce qui constitue un énorme gâchis écologique. Par exemple, la Coupe du monde au Qatar a nécessité la construction et la rénovation de 12 stades, rien que ca! Cependant, la construction des infrastructures n’est pas le seul impact néfaste. La pelouse, la climatisation, la restauration ou encore l’énergie sont des éléments qui augmentent encore plus l’empreinte carbone.

Malheureusement, les infrastructures ne sont pas le seul impact négatif de ces compétitions. Les déplacements des supporters et des sportifs le sont tout autant.
Les déplacements des sportifs et des supporters, un des premiers postes avec le plus d’impact sur la planète
Le transport des sportifs est un sujet qui revient souvent sur le tapis et fait débat. En effet, les déplacements des équipes et des sportifs sont très peu écologiques. Ils se déplacent la quasi-totalité du temps en avion, même pour des trajets courts faisables en train ou même en bus. Néanmoins, le déplacement des supporters reste le premier poste qui impacte le plus l’environnement. En effet, lors de la coupe du monde de 2018 en Russie, le déplacement des supporters a constitué 58% des émissions de CO2 de la compétition.
Les infrastructures et les déplacements ont un impact direct sur l’environnement. Cependant, ce sont loin d’être les seuls impacts. Et oui, toutes ces compétitions ont aussi des impacts indirects qu’on ne prend pas toujours en compte !
Les émissions de carbone indirectement créées par les produits dérivés et la communication
La création et la vente de maillots, de ballons, d’équipements ou encore de produits dérivés ont également un effet négatif sur l’empreinte carbone d’une compétition internationale. Néanmoins, la communication, la diffusion et le sponsoring sont aussi des actions qui engendrent des émissions de carbone indirectement. Le sponsoring est l’un des plus grands problèmes. Pourquoi ? Tout simplement, car ces compétitions sont sponsorisées par des marques très polluantes comme des entreprises d’énergies fossiles par exemple. Souvent oubliés dans le calcul des émissions d’une compétition, la diffusion et le visionnage des matchs à la télévision ou en streaming impactent également négativement l’environnement.
Depuis de nombreuses années, avec le réchauffement climatique, les organisateurs de ces compétitions internationales font de plus en plus de discours pour montrer leurs engagements écologiques en présentant des objectifs très ambitieux. Néanmoins, ces promesses sont que très rarement respectées.
Les promesses non tenues des compétitions internationales
Les Jeux Olympiques
Depuis des années, les Jeux Olympiques communiquent autour de leurs engagements écologiques en tenant de multiples promesses, mais qu’en est-il vraiment ?
Des promesses pas toujours tenues ! Et oui, certaines éditions des Jeux Olympiques sont même de véritables catastrophes environnementales.
Tout d’abord, prenons l’exemple des JO d’hiver de Sotchi, en 2014. Un premier problème se pose : Sotchi n’aura pas du accueillir ces jeux. En effet, Sotchi est loin d’être une ville d’hiver, elle a plus des allures de stations balnéaires que de stations de ski. De plus, pour accueillir ces JO, des travaux de grandes envergures ont été réalisés au détriment de l’environnement et de la population autochtone. 400 km de routes, 70 ponts, 12 tunnels et un aéroport ont été construits. Rien que ça! Toutes ces infrastructures ont été créées dans des parcs nationaux ou dans des réserves naturelles détruisant totalement la biodiversité et les espaces naturels de cette région.
Les JO de 2016 au Brésil n’ont également pas tenu leur promesse de neutralité carbone ainsi que leurs engagements environnementaux comme la dépollution de la baie de Guanabara, des lacs de Jacarepagua et de Rodrigo de Freitas. Mais alors, comment pensaient-ils atteindre la neutralité carbone ? Tout simplement, en plantant 24 millions de plants à Mata Atlântica, la forêt qui borde Rio. Malheureusement, seulement 5.5 millions de d’arbres ont été plantés. Bien loin des 24 millions annoncés. De plus, comme à Sotchi, l’accueil d’un tel événement a amené à construire des infrastructures et à détruire des zones naturelles protégées. Le résultat de ces JO ? 8 millions de mètres cube d’eau, 17 000 tonnes de déchets, 28 500 avions à l’aéroport de Rio et 3,6 millions de tonnes de Co2.
Prenons comme dernier exemple, les JO d’hiver de Pyeongchang en 2018. L’objectif était à nouveau la neutralité carbone. Cependant, encore une fois, cet objectif était bien trop ambitieux. Ce sont 1,6 million de tonnes de Co2 qui ont été rejetées dans l’atmosphère. L’utilisation de la neige artificielle, la destruction d’une forêt pour créer une piste de ski, l’utilisation de produits chimiques sur les pistes sont des exemples de pratiques réalisées par Pyeongchang pour accueillir les JO de 2018.


Néanmoins, les Jeux Olympiques ne sont pas les seules compétitions très polluantes. Les compétitions mondiales de football le sont tout autant.
Les coupes du monde
Les Coupes du monde sont loin d’être des exemples en termes d’écologie. En effet, si certaines coupes du monde ont limité la casse en termes d’écologie comme la Coupe du monde d’Allemagne, certaines sont de véritables désastres écologiques. La Coupe du monde de 2010, en Afrique du Sud, en est un bon exemple. Le bilan écologique de cette coupe est 8 fois supérieur à celui de la Coupe du monde en Allemagne. En effet, elle a provoqué plus de 2,8 millions de tonnes de Co2.
Le bilan est le même pour les compétitions de 2014 au Brésil et de 2018 en Russie. Et oui, plus de 2,1 millions de tonnes de Co2 ont été émises en Russie. Malgré des discours et des promesses prononcées en faveur de l’écologie par la Fifa ou le CIO, les coupes du monde restent des compétitions très polluantes.
La Coupe du monde du Qatar, qui commence fin novembre, risque de ne pas être bien classée en termes d’écologie. En effet, la construction des 12 stades ainsi que la climatisation des stades ne laissent rien présager de bon.
Les Jeux Olympiques ou les coupes du monde de football sont loin d’être les seules compétitions polluantes avec des objectifs bien trop élevés en termes d’écologie.
Toutes les compétitions sportives doivent prendre conscience de l’impact qu’ont ces événements sur la planète. Elles doivent se fixer des objectifs réalisables et mener des actions concrètes pour limiter cette empreinte écologique.
Vers un plus grand engagement écologique des compétitions sportives ?
On l’a bien compris, l’environnement n’est pas souvent la priorité des compétitions sportives internationales. Néanmoins, au vu de l’urgence climatique, certains événements ont compris l’importance de mettre en place des actions pour limiter leur empreinte écologique.
En 2017, les 20 plus grands événements sportifs de France ont signé “les 15 Engagements éco-responsables des événements sportifs” imposant le respect de l’environnement dans les événements. Parmi ces 20 événements, on peut retrouver Roland Garros, le marathon de Paris, le tour de France ou encore la ligue nationale de Rugby.
Un bon exemple est l’organisme mondial de rugby qui a décidé de réduire les émissions carbone des déplacements des supporters. Pour la coupe du monde 2023, le projet est de mettre en place une plateforme de mobilité verte à destination des supporters pour rassembler tous les moyens de transports éco-responsables (covoiturage, bus, taxis verts etc…).
Les Jeux Olympiques de 2024, quant à eux, ont pour projet de réduire les émissions de 55% par rapport aux éditions de Londres et Rio. Comment ? En utilisant à 95% les infrastructures existantes, en interdisant les voitures et en créant des mesures visant à favoriser le train.
En ce qui concerne le football, la FIFA souhaite réduire de moitié les émissions de carbone et atteindre la neutralité carbone en 2040.
Une prise de conscience a opéré chez les organisateurs des compétitions sportives. Toujours dans un objectif de réduire l’impact environnemental de toutes ces compétitions, des engagements ont été pris. Il ne reste plus qu’à voir s’ils seront tenus. Affaire à suivre !
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