Le Grand Prix d’Abou Dhabi est l’un des événements les plus attendus du calendrier de Formule 1. Entre le luxe des infrastructures de Yas Marina et la promesse de courses palpitantes, l’événement attire les foules et capte l’attention mondiale. Mais alors que la F1 s’est engagée à devenir neutre en carbone (voir la définition) d’ici 2030, cet événement soulève une question cruciale : peut-on associer un spectacle aussi énergivore à des engagements en faveur de l’écologique ?
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Un spectacle grandiose mais à quel prix pour la planète ?
Selon la FIA, la F1 émettrait chaque année plus de 250 000 tonnes de CO2, un chiffre dans lequel la venue des spectateurs n’est d’ailleurs pas comptabilisée (source).

Le circuit de Yas Marina, emblématique avec ses infrastructures modernes et ses jeux de lumière, incarne le luxe et l’excès. Mais derrière cette façade se cache une empreinte écologique conséquente : consommation énergétique colossale pour les éclairages nocturnes, transport international des équipes et du matériel, et impact touristique lié à l’afflux de visiteurs.
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« Si l’on y réfléchit, la Formule 1 n’est pas très écologique. Aller dans tous les pays en avion, transporter des objets volumineux par avion, brûler des pneus et du carburant, ce n’est pas très écologique.« Romain Grosjean, pilote pour Juncos Hollinger
Source
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Les initiatives de la F1 en faveurs de l’éco-responsabilité
Depuis quelques années, la F1 multiplie les annonces en faveur du développement durable. Parmi les initiatives phares :

- Carburants durables : dès 2026, la F1 utilisera des carburants 100 % synthétiques (source).
- Neutralité carbone : la discipline vise une réduction de 50 % de ses émissions d’ici 2030 (source).
- Technologies innovantes : les bolides actuels intègrent des moteurs hybrides ultra-efficaces, contribuant à des avancées qui pourraient bénéficier à l’industrie automobile.
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Des marques engagées… ou en quête d’image ?
Les constructeurs et sponsors s’associent désormais à des initiatives « vertes ». Par exemple :
- Mercedes utilise des matériaux recyclés dans ses paddocks.
- Heineken mise sur des campagnes pour promouvoir une consommation responsable.

Cependant, beaucoup critiquent ces efforts comme des pratiques de greenwashing (voir la définition). Bien que ces initiatives soient visibles, leur impact global reste limité.
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Abou Dhabi, un modèle à suivre ?
Le Grand Prix d’Abou Dhabi a tenté d’intégrer des pratiques plus durables : panneaux solaires pour alimenter une partie du circuit, initiatives locales pour gérer les déchets, ou encore sensibilisation des visiteurs. Mais ces actions restent timides face aux défis posés par un événement de cette ampleur.

« Je pense que nous avons un rôle à jouer afin de faciliter l’innovation en Formule 1, et en même temps faire partie de ce mouvement pour le climat qui est absolument nécessaire » Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes
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De plus en plus, les amateurs de F1 souhaitent voir des actions concrètes plutôt que des promesses. Les pilotes eux-mêmes se mobilisent, comme par exemple, Lewis Hamilton, fervent défenseur de la durabilité :

« Je tiens à faire savoir que je me préoccupe de développement durable » Lewis Hamilton, pilote pour Mercedes
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Ainsi que le quadruple champion du monde de Formule 1, Sebastian Vettel, qui a mis fin à sa carrière en partie pour des raisons écologique :

« Il est certain qu’en voyant le monde changer et en voyant l’avenir dans une position très menacée pour nous tous et surtout pour les générations à venir, je comprends qu’une partie de ma passion, de mon travail, s’accompagne de choses dont je ne suis pas fan. » Sebastian Vettel, ancien pilote de formule 1
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Ces voix influentes poussent la F1 à accélérer sa transition.
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Conclusion : entre promesses et contradictions
Le Grand Prix d’Abou Dhabi illustre à merveille le défi auquel fait face la F1. Si des progrès sont visibles, les contradictions restent nombreuses, et il faudra bien plus qu’un carburant vert ou quelques panneaux solaires pour transformer durablement ce sport emblématique.
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