Skip to content

Sections

  • Accessibility (4)
  • Actualités (160)
  • Agroalimentaire (35)
  • Apps (7)
  • Archives (286)
  • Art & Culture (30)
  • Audio (1)
  • Avenir (62)
  • Brand’storming (1)
  • Business (33)
  • Ça mouv' (2)
  • Camping & Fishing (4)
  • Careers (3)
  • communication (14)
  • Communication responsable (31)
  • Conso Lab' (6)
  • Content Marketing (3)
  • Cosmétique (26)
  • Coup De Nudge (1)
  • Creative (9)
  • Culture (20)
  • Cultures (7)
  • Déconsommation (14)
  • Dépenser mieux (74)
  • Design (9)
  • Design (15)
  • Digital (17)
  • Economics (8)
  • Économie circulaire (14)
  • Entertainment (4)
  • Environnement (153)
  • Esclavage moderne (28)
  • Et ça j’achète ! (22)
  • Events (4)
  • Fashion (49)
  • Fast-fashion (26)
  • Featured (3)
  • Focus Green (151)
  • Food (21)
  • Food (39)
  • friperie (1)
  • Future (25)
  • Gadgets (2)
  • grande consommation (1)
  • Grande distribution (7)
  • Green sea (1)
  • Greenwashing (59)
  • Heritage & Culture (8)
  • Influence (119)
  • Innovation (37)
  • iPhone (5)
  • Lifestyle (45)
  • Longform (6)
  • Luxe (10)
  • Marketing du futur (46)
  • marketing durable (19)
  • Misc (26)
  • Mobile (1)
  • Mode durable (23)
  • Mode et Beauté (44)
  • Movies (2)
  • Musique (1)
  • Nature (17)
  • Neutralité Carbone (2)
  • News (14)
  • Non classé (133)
  • On Page SEO (1)
  • Packaging Écologique (5)
  • Pause Culture (1)
  • Photo (6)
  • Politics (3)
  • Product Updates (2)
  • Publicité et consommation (27)
  • Research (1)
  • Review (2)
  • Reviews (2)
  • RSE (15)
  • Scandales (39)
  • Science (4)
  • Search Engines (1)
  • SEO (14)
  • ski (4)
  • Sneakers (2)
  • Société (46)
  • Sport (49)
  • Sporting (5)
  • Sports (17)
  • Staff's Picks (3)
  • Startup (17)
  • Startups (1)
  • Surconsommation (14)
  • Tech (19)
  • Technology (20)
  • Tops/Flops (1)
  • Travel (17)
  • Travel (35)
  • Travelling (18)
  • Trending (15)
  • Uncategorized (1)
  • Video (4)
  • Voyage (19)
Skip to content
Gnitekram

Gnitekram

Repensons Le Marketing

  • Luxe
  • Déconsommation
  • Fast-fashion
  • Sport
  • Voyage
  • Grande distribution
  • Home
  • Fashion
  • Fashion Week et Environnement : Une réalité écologique gênante
Spring fashion week 2023

Fashion Week et Environnement : Une réalité écologique gênante

Youma20 octobre 20245 novembre 2024

La Fashion week, rendez-vous incontournable de tous les amoureux de la mode à travers les 4 villes emblématiques de Paris, New York, Londres et Milan, continue chaque année depuis 1943 d’impressionner et d’intriguer.

Articles de presse, reportages, posts sur les réseaux sociaux, il devient difficile de rater l’événement fashion qui dictera les tendances de la saison à venir.

Mais au-delà de ce rayonnement médiatique et sociétal, quel est l’impact de la Fashion week sur notre planète ? Intrusion dans les coulisses d’un show millimétré aux conséquences écologiques durables.

Fashion Week spring 2023

Un show court et impactant pour une bombe climatique

À chaque prestation, le show présenté par la maison de couture s’apparente à une performance artistique. Créé sur mesure pour la salle, l’esthétique du défilé occupe une place prédominante dans la performance proposée. Le but est simple, séduire les médias et les photographes pour faire parler : il s’agit du coup de communication à ne pas rater.
Aujourd’hui, le banc des invités se résume à une rangée de bras levés en l’air, tentant de capturer la meilleure story Instagram à partager avec ses followers.

Derrière cette effervescence de quelques instants, on retrouve en coulisses un bilan carbone désastreux.

Opaque pendant de nombreuses années, The Carbon Trust a finalement dévoilé les chiffres des émissions carbone générées par la Fashion week. Chaque année, c’est près de 241 000 tonnes de CO2 qui seraient émises par les déplacements des différents acteurs de l’événement au cours des quatre Fashion weeks annuelles. Un chiffre extraordinaire, équivalent à réaliser 27 688 fois le tour de la Terre en voiture.
Parmi les principales sources d’émissions, on retrouve :

  • Les trajets en avion avec 147 000 tCO2e
  • Les logements et hôtels avec 78 000 tCO2e
  • Les voyages entre les villes : 11 000 tCO2e
  • Le transport des collections : 5 000 tCO2e

Sans oublier qu’une fois le show terminé, ces créations voyagent à travers le monde pour être présentées dans les boutiques, dans les bureaux de presse, ou encore aux clients privés, augmentant encore l’empreinte carbone.

Pourtant, au-delà des trajets à l’impact environnemental déjà alarmant, l’impact des événements eux-mêmes est également préoccupant. Les infrastructures mises en place pour quelques minutes de défilé sont conséquentes : podiums, éclairages, décors, et parfois des constructions monumentales créées spécialement pour une seule présentation. Ces installations, qui doivent être montées et démontées en un temps record, génèrent une quantité massive de déchets et consomment d’énormes quantités d’énergie.

Ainsi, malgré son aura glamour, la Fashion Week cache des coulisses bien moins reluisantes qui n’ont pas leur place à la une des stories Instagram. Derrière les paillettes et les flashs des photographes se dissimulent des montagnes de déchets, des infrastructures éphémères et un cycle incessant de déplacements internationaux. Autant d’éléments qui contribuent à en faire l’un des événements les plus polluants de l’industrie de la mode.

Des efforts insuffisants pour réduire l’empreinte écologique

Face à ces chiffres anxiogènes et un public de plus en plus averti, certaines maisons de couture ont commencé à se tourner vers des pratiques plus durables pour atténuer l’impact de leurs défilés. Si l’on observe des initiatives prometteuses, elles restent cependant majoritairement superficielles ou symboliques : il est souvent question de se racheter une belle image auprès de l’opinion publique.

Des créateurs comme Stella McCartney, pionnière de la mode écoresponsable, intègrent des matériaux recyclés ou biologiques dans leurs collections et prônent des méthodes de production plus respectueuses de l’environnement. Pour son défilé du 2 octobre 2023 à Paris, on pouvait retrouver de nombreux stands orientés vers une mode écoresponsable, en cohésion avec l’engagement de la créatrice depuis ses débuts. Cette année, pour la présentation de la collection printemps-été 2025, une véritable ode à la protection des oiseaux était au cœur du défilé.
Gucci et d’autres maisons ont également suivi cette voie en misant sur la « neutralité carbone » et en investissant dans des programmes de compensation. Des initiatives comme le Fashion Pact, signé par plusieurs grandes marques, visent à limiter les impacts environnementaux à plus grande échelle.

Pourtant, ces initiatives ne cherchent pas à solutionner le cœur du problème mais seulement à soigner les conséquences d’une industrie déjà malade. Derrière ces engagements de façade, la réalité est plus complexe et l’impact écologique de l’événement reste bien présent malgré tout le coton biologique utilisé et les arbres plantés. La compensation des émissions de CO2 n’est pas suffisante face à une planète fiévreuse et mal en point et n’annule pas les émissions réelles : elle peut seulement masquer l’ampleur du problème et retarder l’adoption de solutions plus radicales.

Si certaines Fashion Weeks moins prestigieuses, comme celles de Copenhague, commencent à adopter des modèles hybrides ou virtuels, où les créateurs présentent des collections en ligne pour réduire les déplacements, ces initiatives restent marginales comparées à l’ampleur des défilés physiques traditionnels.

Une transformation possible vers une Fashion Week moins polluante?

Pour que la Fashion Week devienne plus durable, une transformation en profondeur de son modèle est indispensable, ainsi que des habitudes de consommation.
L’une des premières pistes est la réduction drastique des déplacements. Encourager les formats digitaux, où les collections sont présentées via des plateformes virtuelles, pourrait non seulement réduire l’empreinte carbone mais aussi rendre ces événements plus accessibles au grand public.
En 2020, lors de la pandémie de COVID-19, de nombreuses marques ont expérimenté des défilés virtuels avec succès, prouvant que l’innovation technologique peut être au service de la mode.

Mais pour que cela fonctionne, les modes de vie et de consommation doivent évoluer. L’ultra-sélectivité des défilés fait partie intégrante de la Fashion Week : elle donne, au-delà des prix exorbitants des vêtements proposés, une image d’inaccessibilité aux maisons de couture et crée un sentiment d’envie chez les consommateurs, qui pourrait être mis à mal si l’événement devenait trop grand public. De plus, bien que le digital soit une solution moins polluante, elle n’en reste pas moins une industrie énergivore avec une forte empreinte carbone.

Une autre solution résiderait dans la circularité des matériaux utilisés pour les décors et les infrastructures. Au lieu de créer chaque année des éléments uniques pour les shows, les maisons pourraient réutiliser et recycler les structures, réduisant ainsi le gaspillage. Certains designers ont d’ailleurs commencé à intégrer des pratiques d’upcycling dans la mise en scène de leurs défilés, une tendance qui pourrait se développer davantage dans les années à venir.

Cependant, une fois encore, il s’agit ici de ne soigner qu’une minime partie d’un mode de surconsommation à l’avenir forcément tragique pour notre planète.

Une réelle réflexion s’impose sur la production des collections. Réduire le nombre de vêtements produits spécifiquement pour les défilés ou miser davantage sur des lignes capsules plus responsables permettrait de limiter les ressources consommées. La mode doit se réinventer en prenant en compte les impératifs écologiques, sous peine de perdre une partie de son audience de plus en plus consciente des enjeux climatiques.

En parallèle, la montée en popularité des plateformes de seconde main offre une solution alternative à la consommation de produits de luxe. Ces plateformes permettent non seulement de prolonger la vie des vêtements de luxe, mais aussi de réduire l’impact environnemental lié à la production de nouvelles pièces.

Enfin, une réflexion personnelle de chacun, face à l’ampleur du gaspillage organisé par le monde de la mode est indispensable. Aux États-Unis, c’est en moyenne 54 nouveaux vêtements qui rejoignent le placard d’un Américain chaque année. Un nombre qui a quadruplé depuis l’an 2000.

Alors, posons-nous chacun la question : nos désirs, grandissants et immédiats, sont-ils réellement compatibles avec un monde aux ressources limitées ?

CO2, fashion week, Marketing, mode

Navigation de l’article

Previous: La sur fréquentation de l’Everest : un problème de taille sur la plus haute montagne du monde
Next: Le sombre secret du tourisme d’influence à Bali : L’environnement en danger !

Articles Similaires

Le rôle des influenceurs dans les comportements d’achat des consommateurs : l’exemple de Lena Mahfouf et son pop-up Zalando

3 mars 20259 mars 2025 Thaïs Boulefaa

ClearFashion : L’Application Qui Vous Aide à Éviter la Fast Fashion

3 mars 20259 mars 2025 Thaïs Boulefaa

Ces 5 marques engagées qui cartonnent !

27 février 202528 février 2025 Maëlle Vaudoux

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Calendrier

novembre 2025
L M M J V S D
 12
3456789
10111213141516
17181920212223
24252627282930
« Mar    

Mots – clés

alimentaire beauté business buzz communication consommation consommation responsable cosmétiques culture digital ecologie environnement esclavage moderne ethique Evènement fashion Fast fashion focus green Food futur green greenwashing influence influenceur influenceurs Innovation instagram Intelligence Artificielle luxe Marketing marque marques mode nudge post format publicité réseaux sociaux scandale seconde main sport stratégie stratégie de communication tendance voyage écologie

Catégories

  • Accessibility (4)
  • Actualités (160)
  • Agroalimentaire (35)
  • Apps (7)
  • Archives (286)
  • Art & Culture (30)
  • Audio (1)
  • Avenir (62)
  • Brand’storming (1)
  • Business (33)
  • Ça mouv' (2)
  • Camping & Fishing (4)
  • Careers (3)
  • communication (14)
  • Communication responsable (31)
  • Conso Lab' (6)
  • Content Marketing (3)
  • Cosmétique (26)
  • Coup De Nudge (1)
  • Creative (9)
  • Culture (20)
  • Cultures (7)
  • Déconsommation (14)
  • Dépenser mieux (74)
  • Design (9)
  • Design (15)
  • Digital (17)
  • Economics (8)
  • Économie circulaire (14)
  • Entertainment (4)
  • Environnement (153)
  • Esclavage moderne (28)
  • Et ça j’achète ! (22)
  • Events (4)
  • Fashion (49)
  • Fast-fashion (26)
  • Featured (3)
  • Focus Green (151)
  • Food (21)
  • Food (39)
  • friperie (1)
  • Future (25)
  • Gadgets (2)
  • grande consommation (1)
  • Grande distribution (7)
  • Green sea (1)
  • Greenwashing (59)
  • Heritage & Culture (8)
  • Influence (119)
  • Innovation (37)
  • iPhone (5)
  • Lifestyle (45)
  • Longform (6)
  • Luxe (10)
  • Marketing du futur (46)
  • marketing durable (19)
  • Misc (26)
  • Mobile (1)
  • Mode durable (23)
  • Mode et Beauté (44)
  • Movies (2)
  • Musique (1)
  • Nature (17)
  • Neutralité Carbone (2)
  • News (14)
  • Non classé (133)
  • On Page SEO (1)
  • Packaging Écologique (5)
  • Pause Culture (1)
  • Photo (6)
  • Politics (3)
  • Product Updates (2)
  • Publicité et consommation (27)
  • Research (1)
  • Review (2)
  • Reviews (2)
  • RSE (15)
  • Scandales (39)
  • Science (4)
  • Search Engines (1)
  • SEO (14)
  • ski (4)
  • Sneakers (2)
  • Société (46)
  • Sport (49)
  • Sporting (5)
  • Sports (17)
  • Staff's Picks (3)
  • Startup (17)
  • Startups (1)
  • Surconsommation (14)
  • Tech (19)
  • Technology (20)
  • Tops/Flops (1)
  • Travel (17)
  • Travel (35)
  • Travelling (18)
  • Trending (15)
  • Uncategorized (1)
  • Video (4)
  • Voyage (19)
Copyright All Rights Reserved | Theme: BlockWP by Candid Themes.