Une étude sur les discriminations
En 2015, trois chercheurs de la Harvard Business School ont fait une expérience démontrant qu’il y a un problème de discrimination raciale sur Airbnb aux Etats-Unis. Les études ont démontré qu’à annonces égales, les personnes dont le nom a une consonance étrangère avaient 16% moins de chances de voir leur réservation confirmée que celles dont le nom était à consonance non-étrangère.
Les mesures prises par Airbnb contre la discrimination
L’entreprise américaine à annoncé le 22 décembre 2021 que dans l’Oregon les propriétaires louant un logement sur Airbnb ne pourront, à partir du 31 janvier 2022, plus voir le nom des personnes voulant réserver leur logement.
Cette mesure vise à lutter contre les discriminations et à éviter que les propriétaires refusent la location à cause de l’origine de l’utilisateur.
Les personnes ne verront donc qu’une demande de réservation, les initiales de l’utilisateur et ne découvriront leur nom et prénom qu’après validation de la réservation.
Cette mesure n’est valable que pour l’Oregon, pour le moment.
Un problème de longue date
Le problème avait été soulevé depuis un moment par un recours collectif mené en 2017 par l’afro-américaine Patricia Harrington, qui dénonçait le fait qu’Airbnb demandent aux internautes de mettre une photo et d’indiquer leur nom pour réserver un logement ou une activité, ce qui incite à la discrimination raciale. Deux autres femmes noires se sont jointes à elle pour mener cette action de groupe, Carlotta Franklin et Ebony Price.
De plus, un hashtag avait été créé en 2015 et 2017 contre les pratiques de la plateforme. Le hashtag #AirbnbWhileBlack (« Airbnb en étant noir » en français) à circulé parlant du racisme que certains utilisateurs ont vécu sur la plateforme.
Certains ont réussi à déjouer le système en utilisant des photos de profil de personnes blanches et en changeant leur nom.
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