Février 2050. Vous poussez la porte du Starbucks de votre quartier, un cube de verre intelligent alimenté par énergie solaire. À l’intérieur, plus de barista tatoué qui écorche votre prénom sur un gobelet. BeanGPT, l’IA maison capable de converser dans 150 langues, vous accueille d’une voix suave et vous demande si vous souhaitez votre boisson en mug consigné Cup4Life™ ou en gobelet comestible saveur avoine.

Comment Starbucks a-t-il tant changé ? Inspiré par le scénario « Technologies vertes » de l’ADEME, l’enseigne a évolué pour s’adapter aux défis écologiques et sociétaux. Le réchauffement climatique a rendu la culture du café imprévisible. Les plantations brésiliennes et éthiopiennes n’ont pas résisté. Starbucks a trouvé la solution : le « lab-grown coffee », un café cultivé en laboratoire à partir de cellules de grains anciennes, censé reproduire le goût d’un Arabica parfait.
Le débat, lui, continue. Les millenials poursuivent leur boycott, tandis que la marque jubile : ses machines peuvent désormais produire un espresso identique à celui de 2023… sans avoir besoin d’un seul hectare de terre. C’est plus écologique, l’empreinte carbone est réduite, et la nouvelle génération, élevée aux steaks de culture cellulaire et au vin synthétique, ne cherche pas vraiment le goût d’autrefois.
Et les montagnes de déchets générées par Starbucks ? Plus un seul gobelet ne traîne sur la planète. En plus des versions comestibles, Starbucks a lancé l’abonnement Cup4Life™. Vous payez un forfait mensuel et recevez un mug connecté doté d’un traqueur RFID, qui enregistre votre consommation et vous empêche de dépasser votre quota hebdomadaire de caféine – une initiative saluée par l’OMS après l’épidémie de burn-out généralisé.
Même dans cette ère ultra-technologique, Starbucks a su préserver l’idée de « third place », cet espace où l’on venait travailler en sirotant un caramel macchiato. Aujourd’hui, chaque boutique est équipée de cabines de sieste régénératrices et de postes de télétravail immersifs où l’on peut choisir un décor virtuel comme un café viennois avec pianiste en hologramme ou un cybercafé tokyoïte avec bruit de clavier mécanique inclus. Pour faire plaisir aux seniors qui protestent contre le café synthétique, Starbucks a conservé plusieurs « Starbucks Vintage », avec de vrais baristas et une imitation de file d’attente pour les nostalgiques du service à l’ancienne.
Starbucks 2050 a donc réussi son pari : rester un incontournable du quotidien, tout en s’adaptant aux défis écologiques et sociétaux. Certes, le café n’a plus tout à fait le goût d’avant… mais après tout, qui s’en souviendra vraiment ?
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