L’industrie automobile en 2024 sera le témoin d’une transformation significative déjà amorcée, où la durabilité et l’innovation deviennent des critères primordiaux. Les constructeurs rivalisent pour proposer des solutions qui allient performance, style et responsabilité environnementale, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de voitures durables. Mais alors, une question persiste : quelle voiture acheter en 2024 ?
L’électrique en plein essor
Les ventes croissantes de voitures électriques marquent une transition inévitable vers des modes de transport plus durables. La prise de conscience des enjeux environnementaux, combinée aux progrès technologiques, propulse ces véhicules au premier plan de l’industrie automobile mondiale. En effet, selon l’observatoire de l’industrie électrique, au mois de décembre 2023, 1 voiture sur 5 vendues neuves était une voiture électrique. Le principal argument en faveur de l’électrification est son impact carbone réduit comparé à celui d’une voiture thermique. En éliminant les émissions directes de gaz à effet de serre, ces véhicules contribuent à atténuer le changement climatique. Attention toutefois à prendre en compte l’émission de CO2 lors de la production de la voiture. En effet, contrairement à un véhicule thermique, c’est à sa production que la voiture électrique pollue le plus. Faute aux batteries, qui nécessitent des métaux rares et non renouvelables.
Dans un premier temps boudées pour leur piètre design et leur autonomie bien trop faible. La voiture électrique prend sa revanche en se positionnant comme une alternative branchée, performante et bien sûr, consciencieuse. On doit ce changement à la firme Tesla, qui en quelques années, s’est imposée comme l’un des acteurs majeurs sur le marché de l’automobile. Il n’y a pas de doutes qu’en 2024, des avancées sur l’autonomie, les performances mais aussi dans le réseau des bornes hors domicile seront faites. Le prix est aujourd’hui un facteur essentiel quand on s’interroge sur quelle voiture acheter. Le bonus écologique, pouvant aller jusqu’à 7 000 euros est une aide vraiment pas négligeable. Les constructeurs rivalisent également sur le terrain du prix, avec notamment le lancement de la Dacia Spring en 2021. La voiture électrique se popularise en même temps qu’elle se démocratise.
L’avenir semble tout tracer pour la voiture électrique qui se positionne en bonne voie pour devenir la voiture à acheter en 2024.
La voiture à essence, encore dans la course
Et la voiture à essence dans tout ça ? C’est fini, on l’oublie ? Pas si sûr. Certes, c’est indéniable, la voiture thermique est confrontée à de grands défis notamment en termes de normes environnementales. Elle sont de plus en plus strictes, et à juste titre. Les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l’air sont au centre des préoccupations mondiales, incitant les gouvernements à imposer des réglementations plus strictes. Dans ce contexte, les constructeurs automobiles innove pour rendre les voitures thermiques plus propres et plus efficaces. Des innovations telles que l’injection directe, les systèmes de combustion optimisés, ou encore l’utilisation de matériaux légers. Ces avancées offrent un souffle nouveau à la traditionnelle voiture à combustion.
Il est aussi important de rappeler que, comme nous le disions plus haut, l’ensemble du processus de production doit être pris en compte pour anticiper les émissions de CO2 d’une voiture. Il faut notamment prendre en compte la phase de fabrication, la phase d’utilisation et la fin de vie de la voiture.
- La phase de fabrication regroupe toutes les émissions émises lors de la fabrication de la voiture et de ses composants (châssis, intérieur, électronique ou encore la batterie).
- La phase d’utilisation intègre les émissions effectuées au quotidien. Cela concerne, la production d’électricité ou la combustion du carburant.
- La phase de fin de vie est enfin, le devenir du véhicule une fois utilisé. Qui le recycle ? Comment ?
Notons également, que les comportements individuels impactent notre empreinte. Par exemple, le poids de la voiture choisie, la source de l’électricité consommée, l’éco-conduite ou encore l’utilisation de climatisation/chauffage.
La voiture électrique est aussi loin d’être parfaitement vertueuse. La production de batteries implique un coût environnemental assez important avec l’utilisation de métaux rares mais aussi un coût social fort. Le cobalt, métal indispensable à la production de batteries, est extrait dans des mines artisanales au Congo, bien souvent par des enfants selon l’enquête d’Amnesty International.
C’est désormais prouvé, selon l’usage, le lieu de résidence, vos comportements individuels, la voiture thermique peut s’avérer ne pas être un si mauvais choix.
L’hybride, la voiture à acheter ?
Au premier trimestre 2023, les véhicules hybrides représentent la deuxième motorisation la plus vendue, avec une part de marché atteignant 30,9 %. De nombreux conducteurs optent pour l’achat de voitures hybrides plutôt qu’électriques, en raison de contraintes moins strictes en termes d’autonomie et de recharge. Cependant, nous allons voir que malgré ses avantages, cette source d’énergie n’est pas exempte d’inconvénients.
L’hybride, c’est super… lorsque l’on roule en ville ! C’est en effet, en agglomération que le système est le plus optimisé. La faible allure et les freinages réguliers permettent de recharger les batteries. Les trajets en ville sont souvent plus court, et peuvent être réalisé en 100% électrique. Coté porte-feuille c’est aussi une bonne affaire. L’électrification permet de réduire la consommation de manière drastique et de passer moins de temps à la pompe à essence. Vous profitez aussi d’un véhicule crit’Air 1 voire 2 avec un accès aux ZFE qui se développent partout en France. Profitez de la prime à la conversion, et pas de malus écologique !
Si vous êtes un gros rouleur, qui aime traverser les rases campagnes, l’hybride devient alors une solution bien moins intéressante. Certes, elle est moins chère à l’achat qu’un véhicule électrique, et dispose d’une meilleure autonomie globale. Mais si vous faites que de courts trajet en ville, la puissance électrique ne vous sera d’aucune utilité. Au contraire ! Un voiture hybride est en moyenne plus lourde qu’un véhicule thermique à configuration égale. Ainsi, lors de longs trajets sur autoroute, la voiture consomme davantage de carburant. Une mauvaise solution pour le porte feuille, mais aussi pour la planète !
L’hydrogène, de forts avantages mais peu d’investissements
Sur le papier, l’hydrogène est la voiture à acheter en 2024 ! Elle émerge comme une technologie prometteuse, offrant une alternative novatrice aux véhicules traditionnels à essence. Avec la promesse de zéro émission locale et des temps de recharge rapides, la voiture à hydrogène suscite un intérêt croissant. Elle combine les avantages de la voiture à essence et ceux de la voiture électrique. Mais quand on creuse un peu, ces avantages ne sont pas gratuits, au sens propre comme au figuré.
La voiture à hydrogène fonctionne grâce à une pile à combustible, qui génère de l’électricité en combinant de l’hydrogène avec de l’oxygène de l’air. Cette réaction chimique produit de l’électricité pour alimenter un moteur électrique, propulsant ainsi le véhicule. Le seul produit que rejette la voiture est de l’eau chaude, issue de cette réaction. C’est ce qui en fait une solution propre et respectueuse de l’environnement. L’autonomie des voitures à hydrogène est aussi un atout majeur. Ces véhicules peuvent parcourir des distances comparables à celles des voitures à essence. Ainsi ils éliminent ainsi l’anxiété liée à l’autonomie qui peut être associée aux véhicules électriques. De plus, le temps de recharge est significativement plus court par rapport aux véhicules électriques.
L’un des principaux défis auxquels la voiture à hydrogène est confrontée réside dans l’infrastructure de recharge limitée. Comparées aux stations de recharge électriques, les stations d’hydrogène sont encore peu nombreuses, ce qui peut compliquer l’usage de ces véhicules. Actuellement, la production de voitures à hydrogène demeure aussi très coûteuse. Les technologies nécessaires, telles que les piles à combustible, sont onéreuses à produire, ce qui se reflète dans le prix d’achat des véhicules. A titre d’exemple, un modèle d’entrée de gamme coûte 71 500 euros. C’est assez cher pour le peu de stations disponible en France. La technologie est encore aujourd’hui en évolution, ce qui pose un problème d’obsolescence.
Bien que ce ne soit pas le modèle à acheter en 2024, l’avenir de la voiture à hydrogène peut se révéler plus radieux qu’il ne s’annonce. Rappelons-nous, au début, personne ne croyait en la voiture électrique. Les infrastructures n’étaient pas au point, elles étaient très chères, et pourtant aujourd’hui c’est un modèle sérieux à considérer. A garder à l’œil donc.
Au final, quelle voiture acheter en 2024 ?
En 2024 plus que jamais, le marché automobile offrira une gamme variée de choix, des véhicules électriques modernes jusqu’aux modèles essence évolués. L’importance primordiale d’une mobilité douce rend l’année à venir challengeante pour ceux qui envisagent d’acheter une voiture en 2024. En tenant compte de vos habitudes, vous pourrez choisir la voiture qui non seulement répond à vos besoins, mais également prépare l’avenir de la planète. Gardons en tête qu’un trajet partagé, vaudra toujours mieux que n’importe quelle voiture individuelle.
Assez parlé de voitures, consultez notre dernier article sur la marque de vêtements dont tout le monde parle.
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