Viande et environnement, viande et santé…face à ces enjeux, la viande est devenue fortement pointée du doigt. Mais qu’en est-il vraiment ? Entre vérité prouvée et fausse rumeur, la limite peut être fine…cet article vise à démêler le vrai du faux, mais sans prétention aucune 😉
Bœuf bourguignon, coq au vin, pot au feu…la France est reconnue mondialement pour sa gastronomie diverse et raffinée, plaçant la viande au cœur de son assiette, et ce depuis des siècles.
Néanmoins, les préférences alimentaires évoluent, avec notamment la montée des régimes flexitariens, végétariens et bien d’autres, motivés par des considérations de santé, d’environnement ou d’éthique. Il apparait alors légitime de se questionner sur le futur de la viande dans l’alimentation française.
Pourquoi mangeons-nous de la viande ?
Les Français ont une forte consommation de viande, atteignant en moyenne les 85,2 kg / habitant / an (+0,5% par rapport à 2021).
Outre leur attrait gustatif, les produits carnés sont d’excellentes sources de protéines, contenant tous les acides aminés essentiels, de fer et vitamines du groupe B, notamment la vitamine B12, cruciale pour l’hémoglobine et l’ADN. Cette vitamine n’étant pas synthétisée par notre organisme et absente des produits végétaux (mais présente dans les produits laitiers), la viande renferme donc des nutriments indispensables au bon fonctionnement du corps.
Malgré tout, elle est de plus en plus décriée au profit du régime végétal, suscitant des préoccupations croissantes telles que sa présumée cancérogénicité et son impact environnemental négatif.
Viande, environnement et santé : qu’en est-il vraiment ?
Certes, il est aujourd’hui indéniable qu’élevage et environnement ne font pas bon ménage : la production animale cause 14,5% des gaz à effet de serre, dont 41% par l’élevage bovin. Les ressources en terres et en eau sont également considérables, avec 80% des terres agricoles dédiées au bétail et une empreinte hydrique estimée à 15 000 litres par kilogramme de bœuf. Quand on sait que les Français consomment 23 kg de bœuf / personne / an…ça en fait des douches !
Les risques pour la santé liés à la surconsommation de viande rouge, tels que le cancer colorectal ou les maladies cardiovasculaires (liées aux graisses saturées) sont aussi fortement pointés du doigt.
Les régimes axés sur le végétal apparaissent donc comme des alternatives plus saines pour la santé et l’environnement. Les protéines végétales, bien que moins « qualitatives » (moins de biodisponibilité et d’acides aminés essentiels) se retrouvent en abondance dans les légumineuses, riches en fibres, et les vitamines dans les fruits et légumes. Les substituts sont ainsi nombreux et les bienfaits constatés pour ceux qui privilégient ce type d’alimentation.
Alors…que faire ?
Les enjeux liés à la production carnée, face à une croissance démographique importante, place la viande comme une menace à notre (éco)système. Néanmoins, des innovations en agricultures combinées à des méthodes de production plus respectueuses émergent, signe de la prise de conscience de ces enjeux. Les recherches se concentrent également sur la viande de synthèse, considérée comme une solution potentielle pour l’avenir.
La viande ne semble donc pas sur le point de disparaitre de sitôt.
Au final, il n’y a pas de « bon » ou « mauvais » régime : tout est une question de quantité et d’équilibre global de notre alimentation. L’important est de la diversifier pour répondre à tous les besoins de notre corps.
Alors on mise sur une assiette colorée, équilibrée, et on récoltera tous ses bienfaits !
On passe à table ?
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